Je me penche aujourd’hui sur un sujet un peu brûlant, faut-il utiliser l’écriture inclusive en rédaction web ? 👇 Vous l’avez vu depuis quelques mois j’essaie d’amener ce blog sur d’autres chemins que l’écriture purement de fiction. Dans cet article je vous présentais les différents types d’écriture que je pratique au quotidien, et dedans la rédaction optimisée pour le web prenait une bonne part car cela fait partie de mon travail !

écriture-inclusive

Constat à propos de l’écriture inclusive

L’autre jour, je m’occupais de ma veille comme tous les matins et je suis tombée sur un article plein de cette écriture qui me fait un peu grincer des dents : l’écriture inclusive.

Je parle ici du format auteur.e./entrepreneur.euse, ce genre de choses. Vous l’avez déjà vu ce format-ci ? J’avoue que personnellement il m’arrache un peu les yeux. Quel intérêt a-t-on à genrer tout et n’importe quoi ? Bon c’est un autre débat un peu glissant sur lequel je ne vais peut-être pas m’étendre ici, car nous parlons avant tout d’écriture !

Le constat est un peu amer car ce nouveau type d’écriture inclusive pose de nouvelles questions au niveau de l’optimisation des textes pour les moteurs de recherche.

Quel impact sur le SEO ?

Pour ceux et celles qui ne sont pas familiarisés avec cette siglaison, SEO veut dire Search Engine Optimization. C’est le processus qui permet à un contenu, un site web, d’être le plus visible possible sur les moteurs de recherche. Pour cela, on utilise une technique de mots clés, optimisés par rapport au contenu que l’on veut mettre en avant.

Par exemple lorsque vous cherchez un consultant sur le net, vous allez peut-être chercher “consultant marketing digital”. Combien vont chercher “consultante marketing digital” ? Très peu, il est donc préférable, même pour une femme, de se positionner sur le nom commun de base, masculin.

Mais combien encore vont chercher “consultant.e marketing digital” ? ZE-RO.
Pourtant certains positionnent leur contenu en fonction de leur conviction à utiliser cette écriture inclusive qui exclut leur contenu.
En effet, Google ne prend pas en compte qu’il s’agit d’une différenciation masculin/féminin du mot d’origine mais le voit comme un mot nouveau qui s’écrirait avec un point à l’intérieur, mais personne ne cherche ce type de mot créé par l’écriture inclusive prônée ces dernières années.

Si jamais vous souhaitez tout de même mettre en avant le côté inclusif de tel ou tel mot, je vous conseille donc de mettre les deux formes, séparées par exemple par un “/” ce qui donnerait “consultant/consultante marketing digital”.
Gardez à l’esprit que le féminisme n’a pas encore complètement sa place sur internet, même si cela devrait s’améliorer dans les mois et années à venir ! 😁

Un petit mot ?

%d blogueurs aiment cette page :