Aujourd’hui je vous retrouve pour un article sous un format un peu plus “témoignage”. D’habitude je préfère faire ça sous format podcast, mais j’ai eu envie de changer un peu. On va parler de la page blanche, ce syndrome trèèèès connu par bien des auteurs, malheureusement. Qu’en est-il pour moi ? 🤓

Qu’est-ce qu’on entend par page blanche ?
C’est un “syndrome” d’auteur qui, quand il vous frappe, vous cloue littéralement sur place devant votre page de carnet ou votre écran blanc. Impossible de marquer un seul mot, rien ne vient. On a pourtant souvent l’histoire en tête, nos personnages… Mais d’un coup, c’est le VIDE intersidéral.
La page blanche, un fléau commun ?
J’ai pas mal réfléchi autour de cette question et je vous avoue que vu tous les témoignages d’auteurs un peu partout (autour de moi, mais pas que !), il faut se rendre à l’évidence, la page blanche peut arriver à tout le monde.
Si vous regardez autour de vous, pas mal de gens qui écrivent semblent parfois passer des heures (dans le meilleur des cas) à regarder le vide passer devant eux. Ils finissent par criser sur leur ordinateur et appellent ça alors “une mauvaise séance”. Ne s’est-il pourtant vraiment RIEN passé ? C’est un peu la question du jour…
Et moi ? La page blanche ou non ?
Eh bien… Non. Je pense que ça ne m’est jamais arrivé ! Pas parce que je suis une super auteur au costume coloré, mais parce que j’ai la chance de ne pas fonctionner d’une manière qui permette la page blanche. Je m’explique…
Je suis quelqu’un de très planificatrice, j’ai besoin de savoir à l’avance où je vais. Si demain vous vous dites que vous allez à TEL endroit voir TEL lieu, alors il y a peu de chance que vous soyez dans le flou entre chez vous et ce lieu. Vous pouvez au choix :
- Avoir un GPS qui vous mâche le travail et du coup la ligne jusqu’à votre objectif est toute tracée
- Avoir plusieurs routes qui s’offrent à vous, toutes vont jusqu’à ce lieu, à vous de choisir la mieux balisée, la plus agréable, la plus intéressante…
J’espère que ma métaphore est un poil claire, car dans ma tête elle l’est !🤪
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Oubliez les étiquettes de jardinier, d’architecte ou je ne sais quoi d’autre. Vous êtes comme vous êtes et c’est donc votre meilleure manière de fonctionner. C’est ça qu’il faut retenir.
Entre un point A de départ et votre point B de fin (par exemple X mots écrits, X temps passé sur votre manuscrit, finir le chapitre en cours…), vous DEVRIEZ avoir des “péages”, c’est-à-dire des paliers qui sont vos repères. Même si entre ces paliers, vous restez libres d’emprunter la route que vous souhaitez, vous savez toujours où vous allez : au moins au prochain péage.
C’est comme ça que je fonctionne pour tout, et surtout pour de loooongs projets, comme un roman à écrire. Pour moi, les gens qui subissent de plein fouet ce syndrome de la page blanche sont ceux qui ne savent pas trop où ils vont où qui sont coincés dans une créativité qui n’est pas/plus la leur. Ils n’ont finalement pas trèèès envie d’écrire ce projet, pas besoin de sortir tout ça d’eux-mêmes. Mais je peux me tromper ? Si vous avez une expérience de la page blanche, je suis preneuse !
Un petit souci de concentration
C’est ÇA mon fléau à moi… J’ai du mal à m’y mettre, à mettre d’un seul coup mon énergie dans une seule tâche. Mais alors une fois que je suis lancée en revanche, on ne m’arrête plus. C’est vrai pour l’écriture de mes romans, mais aussi dans le travail.
Par exemple, j’écris cet article en avril (vous le lirez fin mai ! 👋) et ce matin je ne fais QUE de l’écriture d’articles. Donc j’ai dû me faire un peu violence ce matin, mais depuis j’ai déjà écrit 2 articles en moins d’une heure et je suis ultra FOCUS.
Comme je vous disais, chacun sa manière de faire. Je pratique beaucoup la technique du “batching“, qui permet d’allouer un bloc de temps à une tâche et de ne faire QUE ça. C’est une méthode très puissante si comme moi vous créez du contenu, mais aussi pour vos projets créatifs.
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Oubliez le “multitasking” lorsque vous écrivez. Coupez tout, à part peut-être votre dictionnaire des synonymes. Vous verrez comme c’est puissant. Ça, et la musique, si vous le pouvez. Dans des écouteurs, encore mieux ! S’immerger complètement dans son univers, c’est vraiment fort pour se sentir pousser des ailes. 🦋
Le module 1 du Lab rien que pour vous !
Je ne fais pas souvent d’auto promo, surtout que les inscriptions pour la première bêta sont bouclées, mais vous pouvez toujours vous inscrire sur la liste d’attente du module n°1 du Lab du mentorat créatif. On y travaille la créativité et la structure, ça peut clairement vous donner un gros coup de pouce !
Je vous laisse découvrir ça ici en cliquant sur l’image. 👇